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(d’une valeur de 250€)White paper crypto : comprendre les projets blockchain
S’il est un document à étudier avant d’investir sur un projet crypto, le white paper, ou livre blanc, est une référence incontournable.
Véritable acte fondateur, il fait souvent autorité en matière d’analyse off-chain.
SOMMAIRE
- Qu’est ce qu’un white paper en crypto ?
- Pourquoi le whitepaper est important pour comprendre un projet crypto ?
- Comment repérer les projets douteux grâce au livre blanc ?
- Exemples de célèbres white papers crypto
Qu’est ce qu’un white paper en crypto ?
Le White Paper, ou Livre Blanc, également écrit « whitepaper« , se définit comme le document officiel d’un projet blockchain ou relatif à une crypto-monnaie.
Il agit comme une sorte de guide rédigé le plus souvent par le fondateur ou l’équipe initiatrice.
Il recueille ainsi toutes les informations importantes concernant les objectifs, la technologie utilisée, les méthodes de lancement, les tokenomics, la gouvernance et tout ce qui constitue l’essence de ce projet.
Généralement, le Livre Blanc est publié entre l’annonce et la première levée de fonds.
Bien que ce document ne soit pas obligatoire dans les faits, il n’en demeure pas moins essentiel et détient deux rôles majeurs.
Le premier est d’informer les utilisateurs du token ou de la blockchain sur les avantages qu’ils obtiendront. Pour le Play-to-Earn ou les NFT, le white paper a pour but de séduire les développeurs et les inciter à adopter la technologie proposée par le projet qu’il défend.
Le second représente une incitation à l’investissement. Le Livre Blanc a pour mission de prouver aux investisseurs que le projet est pertinent, sérieux et viable sur le long terme.
Il a donc surtout un rôle incitatif. Il doit ainsi susciter l’intérêt en vue d’une adoption massive de la blockchain ou du token en question.
Dans ce contexte, le document doit être accessible et consultable facilement à tout moment.
C’est pourquoi il est généralement mis en avant sur les sites officiels des projets et sur les plateformes informatives telles que CoinGecko ou CoinMarketCap.
Pourquoi le whitepaper est important pour comprendre un projet crypto ?
Comme évoqué précédemment, le white paper est un élément essentiel pour le développement d’un projet.
Il fournit une vue d’ensemble plus ou moins détaillée et complète selon le projet.
Le livre blanc aide les investisseurs, les développeurs et les utilisateurs potentiels à comprendre les concepts clés d’un projet et à évaluer sa viabilité.
Les white papers peuvent inclure des informations sur la façon dont le projet résoudra un problème ou répondra à une demande sur le marché, ainsi que sur les obstacles potentiels et les risques associés au projet.
En règle général, les whitepapers représentent un indicateur important de la transparence et de la crédibilité d’un projet blockchain. Ils sont donc un élément clé pour comprendre les projets et les évaluer correctement.
Parmi les éléments cruciaux étudiés par les investisseurs, les tokenomics laissent entrevoir plusieurs facteurs clés intéressants.
Ils permettent de comprendre la politique financière générale du projet, mais également la façon dont ils pourront tirer parti de la mécanique.
Les investisseurs scrutent et étudient notamment le déroulement de l’ICO, le plan de distribution des tokens, leurs utilités, les périodes de vesting et tous les éléments qui confèrent aux jetons une évolution positive.
La technologie utilisée est également un point important qui suggèrera une opportunité d’évolution importante ou non.
De même, la définition d’objectifs précis est souvent un gage de solidité et de sérieux.
Par exemple, les « shit coins » qui n’ont aucune réelle utilité et ne présentent aucune innovation technologique particulière. Ils n’ont aucun objectif précis et sont surtout perçus comme des actifs purement spéculatifs. Leur évolution reste donc limitée.
En revanche, des crypto-monnaies comme Bitcoin (BTC) ou plus modestement Monero (XMR) possèdent une utilité propre, des objectifs clairs et des technologies novatrices, leur permettant d’être relativement viables et donc appréciées des investisseurs.
Toutes ces informations apparaissent dans le livre blanc qui décrit le plus fidèlement possible les mécanismes propres aux projets.
Comment repérer les projets douteux grâce au livre blanc ?
Toutefois, un white paper n’est pas toujours gage d’un projet sain et prometteur.
Il est toujours important de se rappeler qu’un livre blanc n’est pas un document obligatoire. De ce fait, il n’existe aucune règlementation ni de modèle prédéfinis.
En ce sens, il ne représente que les promesses faites par le fondateur et son équipe. Ainsi, des promesses n’ont pas de caractère légal. Elles ne sont donc pas tenues de se réaliser.
Il n’est pas rare de voir ce que l’on appelle des « rug pulls » ou « exit scam« .
Il s’agit de projets qui, après l’ICO (la levée de fonds) se retrouvent abandonnés volontairement malgré des promesses intéressantes et la publication d’un whitepaper parfait. L’équipe partant avec les fonds récoltés laissant les investisseurs sans rien.
C’est pourquoi repérer les projets douteux en quelques points est important surtout avant un investissement.
Tout d’abord, il s’agit de trouver les membres fondateurs du projet. En règle générale, une partie du white paper y est consacré. Elle permet de s’assurer que ces individus sont connus, réputés dans le domaine et qu’ils n’ont pas déjà été mêlés à des affaires douteuses.
Bien sûr, il existe des exceptions, comme Bitcoin, par exemple, dont on ne connaît que le pseudonyme de son fondateur. Pourtant, le projet s’est avéré être plus que sérieux, pour devenir la référence en matière de crypto-monnaie.
Ensuite, l’objectif du projet et son utilité réelle représentent des éléments importants à comprendre. Ils doivent être clairs et assimilables par tous.
La feuille de route doit être également claire.
Comme évoqué précédemment, le white paper se publie généralement entre l’annonce du projet et sa levée de fonds (l’ICO).
Ainsi, l’organisation du processus de financement peut être décrite. De même, il comporte des détails sur les étapes de développements futurs sur les prochains mois, voire années, ainsi que sur les partenariats et la stratégie marketing via une roadmap.
Le livre blanc développe également l’aspect technique et donne des informations importantes sur sa structure.
Cette dernière constitue la partie la plus importante du document et permet d’identifier les failles du projet. Elle comprend les tokenomics, le mécanisme de consensus utilisé et l’organisation de gouvernance mise en place.
Ces 3 points sont une référence. En cas d’absence de ces mentions dans le white paper, il est probable qu’il s’agisse d’un projet douteux ou tout du moins peu viable sur le long terme.
Un livre blanc respectable est souvent un document qui donnera des détails techniques. Ceci afin de démontrer la compétence des équipes de développement et du projet en lui-même.
Le livre blanc est donc un guide mettant en avant un projet, sa structure, ses ambitions et les moyens mis en place pour atteindre ses objectifs.
Exemples de célèbres white papers crypto
Bitcoin (BTC)
Le livre blanc de Bitcoin est considéré comme l’un des documents les plus importants dans l’Histoire de la technologie blockchain et de la crypto-monnaie.
Publié en 2008, il est signé du pseudonyme Satoshi Nakamoto, le fondateur ou groupe de fondateurs de la blockchain Bitcoin et de son token. Il s’intitule « A Peer-to-Peer Electronic Cash System » (« Un système de paiement électronique pair-à-pair« )
Le document annonce dès les premières lignes l’objectif de ce nouveau système.
Dans ce document de 9 pages, l’auteur décrit clairement les fondements de ce nouveau système de paiement.
Des transactions au fonctionnement du réseau, en passant pas le mécanisme de Preuve de Travail (Pow), le white paper donne un maximum de détails et de calculs.
Il permet ainsi au lecteur d’obtenir une idée précise du projet et de sa mise en place.
Cependant, il est vrai que certains aspects restent absents du document, notamment, la tokenomics du BTC par exemple.
Ethereum (ETH)
Le livre blanc d’Ethereum est aussi un document clé dans l’histoire de la blockchain et de la crypto-monnaie.
Publié en 2013 par Vitalik Buterin notamment, il a contribué à l’essor de nouveaux modèles de financement (DeFi) et d’applications décentralisées (DApps).
Le Livre Blanc d’Ethereum est l’un des plus détaillés, signe d’un projet de grande ampleur.
Il désigne clairement ses utilisateurs cibles, à savoir les développeurs, et pose son ambition d’ouvrir les portes vers une décentralisation massive.
Ethereum est également le premier à introduire la notion d’ICO, de DAO ou encore de Web3 dans son whitepaper.
Techniquement, il reprend les bases de Bitcoin mais développe des axes d’améliorations.
Pour conclure, les whitepapers sont donc des documents de référence dans le domaine des technologies blockchain.
Il n’existe pas de modèle bien défini de ce que doit contenir ou non ce document.
Néanmoins, ils permettent à toute personne de comprendre, d’analyser et de se forger une opinion sur un projet en particulier avant d’investir du temps ou de l’argent dessus.