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(d’une valeur de 250€)Tron (TRX) - Guide Complet Investissement 2023 - Stradoji
Tron est une blockchain créée en 2018 par l’entrepreneur Justin Sun. Le projet vise à faciliter le passage à un Web 3.0 en interconnectant directement les créateurs de contenus et leurs clients.
Sommaire
- Caractéristiques de Tron
- Quelle est l’histoire de Tron ?
- Les Tokenomics de Tron
- Quelle technologie utilise Tron ?
- Tron, un acteur majeur du Web 3.0 ?
- Membres de l’équipe
Caractéristiques de TRON
La blockchain Tron est un réseau décentralisé qui possède son propre jeton natif : le TRX.
Tron concentre ses efforts à révolutionner l’industrie du divertissement, en changeant la façon dont les contenus sont partagés sur Internet.
Il s’agit notamment de fournir un partage de fichiers distribué simple, de stimuler la création de contenu, de permettre aux créateurs de contenu de lancer leurs propres jetons personnels et de manière générale de décentraliser l’industrie du jeu.
Le projet souhaite offrir une alternative aux plateformes centralisées comme Youtube, Facebook ou encore Netflix qui vampirisent la majeure partie des contenus sur Internet.
L’idée étant de faciliter le partage de contenus numériques en rémunérant ses créateurs et pas ses hébergeurs.
Tron a pour but de supprimer les intermédiaires entre les créateurs de contenus et les utilisateurs, et rétablir l’idée qu’on pouvait se faire d’Internet à ses débuts en passant du Web 2.0 au Web 3.0.
Quelle est l’histoire du TRX et de sa blockchain ?
Le projet Tron a été pensé et mis en œuvre par l’entrepreneur chinois Justin Sun. Il a levé des fonds via une ICO en septembre 2017 en offrant des TRX, le jeton du projet, afin de financer le réseau.
Après avoir un temps circulés sur la blockchain Ethereum en tant que jetons ERC-20, les TRX ont ensuite pu être transféré vers le mainnet de TRON qui a été lancé en juin 2018.
La même année, le groupe qui dirige Tron a fait un grand pas en avant en faisant l’acquisition du service de partage de fichiers BitTorrent.
Le white paper original très complet définit une feuille de route étalée sur 10 ans qui doit donc se finaliser en 2027.
Découpé en 6 phases distinctes, celui-ci est actuellement dans sa phase Apollo qui doit durer d’août 2021 à mars 2023.
Les Tokenomics du projet
Le projet prévoit une offre finale de 100 milliards de jetons TRX.
A l’origine, 15,7 milliards de TRX ont été vendus lors d’un premier tour de table à des investisseurs privés.
Puis ensuite ce sont 40 milliards de tokens qui ont quant à eux été distribués lors de l’ICO publique du projet en septembre 2017.
La fondation TRON en a gardé pour sa part 34 milliards pour le développement du projet, tandis qu’une autre société dirigée par Justin Sun en a reçu 10 milliards.
Au total ce sont 70 millions de dollars qui ont été récoltés grâce à cette levée de fonds.
En fin de compte, ce sont 45% des tokens émis qui ont été réservés au fondateur du projet et au financement de ce dernier, ce qui reste part relativement élevée au regard de beaucoup d’autres ICO.
C’est d’ailleurs l’un des reproches souvent fait à Tron, son manque de décentralisation, et un pouvoir accru de son dirigeant Justin Sun.
Quelle technologie utilise TRON ?
La blcokchain Tron utilise un mécanisme de consensus de preuve de participation déléguée (DPOS).
Les détenteurs de TRX bloquent leurs jetons pour élire leurs « super représentants » qui valident les blocs de transactions.
Ces validateurs élus, au nombre de 27 sur le réseau Tron gagnent des TRX en récompense, qu’ils répartissent ensuite à leurs électeurs en fonction de la participation de chacun.
Cela constitue un système incitatif où les délégués ont tout intérêt à bien effectuer leur travail, sans quoi ils sont remplacés par des nœuds avec une meilleure réputation.
Ensuite, à l’image d’Ethereum, le réseau possède sa propre machine virtuelle pour exécuter les smart contracts : la TRON Virtual Machine (TVM). Comme son aîné, l’Ethereum Virtual Machine (EVM), le TVM est dit Turing-Complet, c’est à dire qu’elle peut résoudre et exécuter n’importe quel problème de calcul.
La TVM est également compatible avec l’EVM d’Ethereum. En d’autres termes il est aisé pour les développeurs de transférer leurs Dapps d’Ethereum (ou de blockchain EVM compatibles) vers le réseau Tron.
A l’image des blockchains Ethereum et BSC, le réseau Tron permet de s’échanger un grand nombre de tokens en dehors du TRX natif.
Les tokens émis sur Tron sont ainsi encryptés au format TRC-20, le format de référence, ou TRC-721 qui est le format des NFT du réseau.
Comme les autres blockchains, les frais liés aux transactions sont à payés avec le jeton natif de la plateforme : le TRX.
Tron, un acteur majeur du Web 3.0 ?
A l’heure où la question du Web 3.0, un Internet décentralisé sans intermédiaire de confiance, se pose de plus en plus, Tron semble avoir les cartes en mains pour réussir dans ce domaine.
Le coût des intermédiaires dans le domaine du divertissement digital est très important et capté par une minorité d’acteurs comme Amazon, Youtube ou Facebook.
Tron et sa blockchain proposent une belle valeur ajoutée en supprimant les intermédiaires et en rapprochant les créateurs de contenus de leurs utilisateurs.
Pour convaincre, le réseau dispose d’armes bien affutées avec notamment des coûts de transactions extrêmement faibles, de l’ordre de quelques centimes pour signer une transaction.
Sur le plan de la rapidité, le réseau se défend aussi très bien avec des performances affichées pouvant aller jusqu’à 2000 transactions par seconde (TPS). Les transactions sont ainsi relativement rapides avec une validation de nouveau bloc toutes les 3 secondes.
Ce n’est évidemment pas comparable aux 60 000 TPS annoncées par des réseaux comme Solana, mais l’usage n’est pas le même et cela reste tout à fait convenable par rapport à Ethereum qui lui tourne à 15 TPS.
Membres de l’équipe
Justin Sun
Le jeune entrepreneur chinois est le créateur de Tron. Diplômé des universités de Pékin de Pennsylvanie, il a été nommé à deux reprises par Forbes Asia pour le 30 under 30, un classement qui récompense les plus grands entrepreneurs de moins de 30 ans qui réussissent.
Il est également le fondateur de l’application de contenus audio Peiwo. Avant de créer Tron, il a également travaillé sur le projet Ripple dont il était le représentant en Asie.
En décembre 2021 il quitte ses fonctions au sein de Tron pour devenir ambassadeur de la Grenade.