En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Cryptomonnaies
Bitcoin, Ethereum, Ripple, Litecoin, qui n’a jamais entendu parler des monnaies alternatives ?
Les monnaies numériques, que l’on appelle « crypto » pour cryptomonnaies ou cryptocurrencies en anglais, sont des monnaies virtuelles dématérialisées dans la mesure où elles n’ont pas d’existence physique. Alors qu’aucune régulation financière ne les pilote, elles sont caractérisées par un système cryptographique qui sécurise les transactions grâce à la technologie de la blockchain.
Sommaire :
- La blockchain
- Différents types de cryptomonnaies
- Cryptomonnaies inflationnistes ou déflationnistes
- Les différentes générations
- Valorisation des cryptomonnaies
- Les stablecoins
- Acquisition de cryptomonnaies
- Les portefeuilles en ligne
La blockchain
Les cryptomonnaies sont des monnaies numériques basées sur une technologie nommée blockchain.
Cette technologie, que nous pouvons traduire par « chaîne de blocs », permet de stocker et de sécuriser des transmissions d’informations. La blockchain représente en effet une suite d’opérations stockées dans une base de données partagée.
Contrairement aux stockages classiques d’informations, cette base de données s’échange continuellement entre tous les ordinateurs du réseau.
Les informations ne sont jamais centralisées à un même endroit, il est donc impossible en théorie de modifier une information sans que toutes les autres individus possédant la base de données ne le remarquent.
Un des avantages de cette décentralisation est l’anonymat offert aux utilisateurs de la blockchain, mais aussi un transparence totale. Il est ainsi possible de consulter le contenu et l’historique de tous les comptes existants ; en revanche les identités des propriétaires des ces comptes restent absolument anonymes.
Lorsque des échanges d’informations sont sollicités, ils sont regroupés en blocs et validés par un ordinateur du réseau.
Cette validation demandant un temps de travail informatique, les « validateurs » sont récompensés par des frais de transfert, ou un paiement en cryptomonnaies. C’est ce qu’on appelle le minage.
Exemple du mécanisme de transfert d’une cryptomonnaie sur la blockchain, ci-dessous le Bitcoin :
- L’expéditeur des fonds décide d’envoyer 1 bitcoin. Cette opération sera regroupée avec d’autres opérations en attente dans un bloc de données. En moyenne, un bloc toutes les 10 minutes.
- Le bloc est validé par le réseau Bitcoin constitué de plusieurs nœuds, à l’aide de techniques cryptographiques.
- Le bloc est ajouté à la suite des blocs précédents, à l’image d’une chaîne se construisant à l’infinie, et dont chaque nœud possède une copie.
- L’opération ayant été validée et ajoutée à la chaîne, le récepteur devient propriétaire du bitcoin envoyé.
La sécurité de la blockchain est solide, car des copies de l’ensemble des transactions sont gardées précieusement par toutes les personnes connectées au réseau.
Seule une attaque des 51 % pourrait mettre à mal le réseau, mais cela nécessiterait une puissance de calcul extrêmement forte.
En effet, dans un tel cas il faudrait qu’un cyberpirate puisse à lui seul valider un bloc en possédant la moitié des nœuds du réseau.
Cela peut paraître impossible, mais avec le regroupement des mineurs (les validateurs) dans de grandes coopératives, certains groupes sont capables de réaliser ce genre d’attaque sur des cryptomonnaies plus faibles.
Différents types de cryptomonnaies
Les échanges de monnaies virtuelles sont l’une des applications principales de la blockchain. Cela permet le traçage de toutes les transactions existantes, tout en garantissant l’anonymat des détenteurs de ces comptes.
Le Bitcoin est la première et la plus importante des monnaies virtuelles disponibles. Il en existe d’autres et certaines sont très utilisées également : Litecoin, Ethereum, Ripple, etc.. Mais attention, d’autres sont tout simplement des arnaques.
Comme tous les actifs, la valeur des monnaies virtuelles dépend de l’offre et de la demande. Ces actifs, ne reposant sur rien de concret si ce n’est la confiance, sont très volatiles et peuvent très bien prendre 1 000 % avant de chuter de 99 %.
Cryptomonnaies inflationnistes ou déflationnistes
Chaque monnaie est différente de part la technologie utilisée, la politique de récompense et l’usage que l’investisseur peut en faire.
L’un des aspects les plus importants concerne la quantité de monnaie en circulation :
- Les monnaies inflationnistes
La quantité de monnaie en circulation augmente continuellement. Cela a pour conséquence une baisse de la valeur de la monnaie sur le long terme, à l’image des monnaies utilisées dans le domaine fiduciaire. - Les monnaies déflationnistes
La quantité de monnaie en circulation restera la même dans le futur. Il est donc impossible d’en créer davantage. Cela produit un effet de rareté qui permet une augmentation de la valeur de ces monnaies virtuelles dans le temps, par rapport aux monnaies physiques classiques.
br>
Certaines monnaies sont hybrides.
Par exemple le Bitcoin est une monnaie actuellement inflationniste, mais dont la quantité sur le marché augmente de moins en moins vite, jusqu’en 2140 environ. À ce moment-là, le Bitcoin deviendra une monnaie déflationniste, il n’y aura donc plus de nouvelle création de Bitcoin.
Nous connaissons donc la quantité maximale de Bitcoin qui sera mise en circulation : 21 millions. À noter que 80 % de ces 21 millions de Bitcoin sont déjà en circulation aujourd’hui. Dans les faits, le Bitcoin est déjà une monnaie déflationniste.
Les différentes générations
Le Bitcoin étant la première des cryptomonnaies à être créée et massivement utilisée, la technologie utilisée pour son fonctionnement commence à dater (2008).
Cela a pour conséquence des limitations problématiques, telles que le temps de transfert pouvant être long, ou bien des frais fluctuants et pouvant être importants.
Elle reste, malgré cela, la plus utilisée et la plus connue, mais dans un usage de paiement dans la vie de tous les jours, elle n’est pas du tout adaptée.
Le Bitcoin est pour la cryptomonnaie ce que l’or est pour l’euro : une valeur sûre, mais n’étant pas adaptée aux achats de tous les jours.
Pour pallier à ces problèmes, une 2ème génération de cryptomonnaies est apparue en 2011, avec notamment l’Ethereum, cryptomonnaie la plus valorisée après le Bitcoin. Ses fonctionnalités sont bien plus importantes et sa sécurité y est renforcée. Son usage ne se limite plus à la monnaie.
Une 3ème génération est apparue depuis 2017, avec par exemple l’EOS. Dotée d’une technologie renforcée, les crypto de 3ème génération ne sont pas pour le moment autant utilisées que celles provenant des précédentes générations.
Il faut dire que la concurrence est rude : le nombre de cryptomonnaies en circulation a en effet explosé, certaines tirant leur épingle du jeu, d’autres moins.
Valorisation des cryptomonnaies
Le comportement des cryptomonnaies est atypique par rapport aux autres actifs. Pour rappel, les grands indices boursiers montent sur le long terme.
En ce qui concerne ces monnaies, les plus importantes s’équilibrent sur le long-terme.
La cryptomonnaie ne dispose en effet pas encore d’historique important, mais on peut observer une certaine cyclicité dans leur comportement.
Les stablecoins
Il existe une catégorie de cryptomonnaies un peu à part, ayant pour but d’avoir une valeur égale à celle d’une monnaie classique.
Ainsi, les cryptomonnaies USDT, TUSD ou encore BUSD suivent le dollar américain. Leurs cours restent toujours très proches de 1 $ US.
L’intérêt de ces monnaies, qui peuvent générer des intérêts intéressants, est de permettre à certaines plateformes de ne pas gérer de monnaies officielles, dotées de toutes les réglementations fortes que cela implique.
Cela peut aussi être un bon moyen de lisser son imposition. Pour le moment, échanger des cryptomonnaies contre des stablecoins n’occasionne aucune plus-value (mais cela pourrait changer à l’avenir).
En revanche, échanger ses cryptomonnaies ou ses stablecoins contre des euros aura un impact sur la fiscalité de l’investisseur.
Acquisition de cryptomonnaies
Le plus simple pour acheter des cryptomonnaies est de passer par un exchange, une plateforme permettant d’échanger ses euros contre une cryptomonnaie, ou bien échanger une cryptomonnaie contre une autre cryptomonnaie.
Parmi les plus connus, nous retrouvons Coinbase, Kraken, Binance, Bitstamp, Bitfinex…
À chaque compte de cryptomonnaies est associé une adresse publique que vous pouvez obtenir auprès de vos exchanges.
Cette adresse peut se représenter sous une forme de chiffres et de lettres, ou alors au moyen d’un QR Code.
ATTENTION : Chaque crypto est différente. Si l’investisseur doit envoyer du Bitcoin sur une adresse publique, il devra forcément envoyer du Bitcoin, et pas une autre cryptomonnaie !
Et pour recevoir de l’Ethereum, il faudra donner les coordonnées d’une adresse publique d’un compte Ethereum, etc.
Si cette règle n’est pas respectée, les fonds envoyés seront définitivement perdus. Aucun recours n’est possible auprès des exchanges, car ils ne sont pas habilités à récupérer vos fonds.
Les portefeuilles en ligne
Les exchanges sont des plateformes pour réaliser des échanges. Dans un objectif de placement long-terme, du style rentier, il est plus prudent de stocker les cryptomonnaies sur un portefeuille en ligne, nommé wallet. Cela permet de gagner en sécurité.
A l’ouverture d’un compte d’une crypto sur un wallet, une adresse publique servant à recevoir des fonds est envoyée à l’investisseur, mais aussi une adresse privée qui permet d’accéder à son compte. Cette adresse ressemble fortement à une adresse publique, mais elle ne devra JAMAIS être partagée.
L’adresse privée, c’est comme le code d’accès de son appartement laissé dans un portefeuille. Quiconque trouvera votre adresse privée pourra vous dépouiller.
Donc, Prudence !
Cette adresse privée ne doit pas être égarée non plus… Le risque est de ne plus pouvoir se reconnecter à son portefeuille.
Á noter qu’il n’existe aucun moyen de récupérer son « mot de passe oublié » sur les wallets. C’est notamment la raison pour laquelle il est aussi simple d’en créer un, sans avoir à justifier son identité.
Il faut donc penser à la mettre en lieu sûr, et à disposer de quelques sauvegardes sécurisées.