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Chainlink est ce que l’on appelle dans le jargon crypto un oracle. C’est un réseau qui permet de connecter les blockchains au monde réel.
Sommaire
- Caractéristiques de Chainlink
- Quelle est l’histoire de Chainlink ?
- Les Tokenomics de Chainlink
- Quelle technologie utilise Chainlink ?
- Chainlink, le maillon indispensable aux blockchains
- Membres de l’équipe
Caractéristiques de Chainlink
Les crypto-monnaies offrent un panel de plus en plus conséquent de services et de fonctionnalités, notamment grâce aux smart contracts qui sont la clé de voûte du système et qui permettent d’exécuter des tâches définies quand un certain nombre d ‘événements arrivent.
Seulement la problématique c’est que certaines des conditions requises pour exécuter le smart contract ne sont disponibles que dans le monde réel et inaccessibles par les blockchains.
Et c’est là qu’intervient Chainlink. Le réseau Chainlink est ce qu’on appelle un oracle : il permet de connecter le monde réel avec les blockchains.
Plus exactement Chainlink est un agrégateur d’oracles décentralisé. Son travail est d’aller chercher des données du monde réel pour les importer dans les blockchains et que les smart contracts puissent les interpréter.
Concrètement, Chainlink va chercher sur une multitude de sites différents les données nécessaires à la bonne exécution des smart contracts. Il peut s’agir de relever la météo, le cours de devises ou encore du résultat d’un PSG-OM joué la veille.
Le système va agréger l’ensemble des données qu’il recueille sur un sujet donné pour en faire une moyenne et fournir un flux d’information le plus fiable possible aux blockchains clientes.
Le réseau a ainsi accès à plus d’un milliard de points de données et il a déjà intégré plus de 1000 projets avec 700 réseaux oracles qui lui fournissent ses flux.
Quelle est l’histoire du LINK et de sa blockchain ?
Le réseau Chainlink a été pensé et créé par Sergey Nazarov et Steve Ellis. Ils ont tous deux cofondé en 2014 le projet SmartContract, qui n’est autre que le précurseur de Chainlink.
Le projet Chainlink a vu le jour en 2017 avec une levée de fonds via une ICO en septembre de la même année, pendant laquelle 350 millions de tokens LINK ont été vendus au public au prix unitaire de 0,11$.
A mesure de son développement le projet a ensuite attiré de plus en plus avec de grands noms qui ont rejoint l’équipe. C’est ainsi que l’ancien PDG de LinkedIn, Jeff Weiner, travaille aujourd’hui pour Chainlink.
Eric Schmidt, l’ancien président-directeur général de Google, a également rejoint l’équipe en tant que conseiller technique.
Les Tokenomics du projet
Au total, ce sont un milliard de jetons LINK qui composeront l’offre totale. Début 2022 ce sont près de 500 millions de tokens qui étaient déjà en circulation.
–35% de l’offre totale de tokens est prévu pour les opérateurs de nœuds et l’incitation à maintenir l’intégrité du réseau.
–35% ont été vendus lors de l’offre publique en 2017.
–30% ont été gardé par Chainlink et servent au développement de l’entreprise.
Quelle technologie utilise Chainlink ?
Chainlink n’a pas de blockchain native, elle s’intègre à différentes blockchains en leur fournissant des flux de données à jour.
Chainlink utilise un large panel d’opérateurs de nœuds pour fournir des données sécurisées à des protocoles qui gèrent des dizaines de milliards comme Coumpound, Aave ou Synthetix.
Le réseau associe des oracles à des opérateurs blockchains qui ont besoin de flux du monde réel. Pour cela il utilise un logiciel de contrat de niveau de service (SLA) qui définit les conditions et les attentes de l’utilisateur blockchain.
Le mandataire de Chainlink dépose des LINK en séquestre dans le contrat qui seront ensuite utilisés pour payer les oracles qui ont fourni les données demandées.
Le LINK est un token ERC-20 doté d’une fonction ERC-223 supplémentaire. Elle permet d’intégrer une fonction dite de « transfert et d’appel » qui facilite l’interaction avec les smart contracts.
Il est basé sur le consensus de Proof of Stake (POS) qui permet d’obtenir de nouveaux tokens en regroupant ceux déjà détenus sous forme de nœud.
Chainlink intègre un système de réputation des oracles qui note les différents flux agrégés. Ainsi, un oracle n’a pas intérêt à fournir des données falsifiées sous peine de ne plus être récompensé, voire de perdre ses LINK mis en séquestre.
Chainlink, le maillon indispensable aux blockchains
Les blockchains présentent un inconvénient : elles ne peuvent pas communiquer avec le monde extérieur, à moins d’utiliser un intermédiaire centralisé, ce qui revient à court circuiter l’intérêt profond des blockchains décentralisées.
Chainlink est un réseau décentralisé et open source. Il permet de fournir des données aux blockchains sans avoir à réintroduire d’intermédiaire centralisé qui servirait de tiers de confiance. Chainlink encourage un grand nombre d’utilisateurs à exploiter des nœuds sur le réseau et les récompense avec son jeton LINK.
Le réseau agit non seulement comme oracle mais aussi comme agrégateur d’oracles en achetant aux fournisseurs de données leurs flux pour les transmettre aux blockchains. Ses partenariats sont innombrables, il est utilisé par de très gros protocoles tels que Aave, Celsius ou encore Paxos.
Aujourd’hui, après avoir été longtemps cantonnées au rôle d’actifs risqués ultra spéculatifs qui n’apportent pas de grande valeur, les crypto-monnaies sont en train de révolutionner tout un pan de l’économie avec l’arrivée de la DeFi notamment.
Les applications et les fonctionnalités des blockchains s’intègrent de plus en plus dans le monde réel avec de vrais propositions de valeur.
Mais pour continuer cette évolution et développer cet écosystème, l’ensemble des protocoles ont besoin de se coordonner avec des données fiables du monde réel.
En ce sens, les protocoles comme Chainlink sont absolument décisifs et incontournables pour lier les deux mondes et permettre aux blockchains d’être utiles à la société.
Membres de l’équipe
Sergey Nazarov
Co-fondateur du réseau, il en est l’actuel PDG. Il est diplômé en administration des affaires de l’Université de New York. Déjà en 2009 il avait cofondé ExistLocal, un marché peer-to-peer pour des expériences locales authentiques.
Il cofonde SmartContract en 2014, une plateforme qui donne vie aux contrats intelligents en les connectant à des données externes. C’est de là qu’est parti l’idée de lancer Chainlink.
Steve Ellis
Titulaire d’un diplôme en informatique de l’Université de New York en 2010, il devient ingénieur logiciel chez Pivotal Labs dans la foulée. En 2014, il cofonde Secure Asset Exchange, une société facilitant l’accès Web à une bourse d’actifs décentralisée.
Il s’associe en 2014 avec Sergey Nazarov pour initier le projet SmartContract qui donnera lieu à Chainlink plus tard.