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(d’une valeur de 250€)Bien comprendre le crowdfunding : acheter les actions d'une entreprise (1/2)
Le financement participatif est une façon efficace pour les jeunes entreprises de trouver des investisseurs sans passer par les banques.
Mais qu’en est-il vraiment du côté de l’investisseur ?
C’est ce que nous allons voir dans cet article…
Différentes formes de crowdfunding :
Le système du financement participatif est assez simple.
D’un côté, une entreprise qui cherche des fonds pour démarrer, ou se développer.
De l’autre côté se trouvent les investisseurs particuliers ou professionnels, prêts à financer la création, ou le développement de la société, en échange de profits potentiels.
Ce financement peut se faire sous différentes formes dont les principales sont :
- L’investissement en capital
- Le prêt
- Le don
Voilà pour les bases.
Notez aussi que contrairement à l’investissement « traditionnel », il n’y a pas d’intermédiaire.
Vous passez simplement par une plateforme spécialisée.
Financer une entreprise via le crowfunding :
Le premier type de financement participatif qui va vous intéresser est bien sûr l’investissement en capital.
Tout commence par une collecte.
En passant par la plateforme, vous pouvez acquérir des actions de l’entreprise.
Soit auprès de la société elle-même, soit en passant par une holding.
Vous investissez est vous êtes donc, dès le départ, propriétaire d’une petite partie de cette entreprise. Jusque-là, cela ne change pas beaucoup de ce que vous connaissez déjà de l’investissement.
Ce qu’il faut savoir, c’est que selon les plateformes de crowfunding, le système de sélection des projets/sociétés n’est pas le même.
Certaines donnent la priorité aux entreprises en création, d’autres organisent des levées de fonds uniquement pour les entreprises déjà rentables, ou sur le point de l’être…
À vous de bien faire attention pour que la plateforme que vous choisissez s’adapte à ce que vous recherchez.
Au niveau du ticket d’entrée, c’est extrêmement variable d’une plateforme à une autre, d’un projet à un autre.
Par exemple, sur la plateforme Anaxago, spécialisée dans les TPE/PME le ticket d’entrée est de 1.000 € minimum :
Mais certaines plateformes vous permettent de financer des projets à partir de 1 €, comme la plateforme My new startup :
Vous trouverez aussi des plateformes spécialisées dans l’immobilier (Fundimmo), ou encore les entreprises d’énergie renouvelables (Greenchannel), la restauration et l’hôtellerie (Thegoodinvest)…
Vous avez énormément de choix.
Quels sont les avantages ? Et quels sont les inconvénients du crowfunding ?
Si le financement participatif a bien un avantage, c’est celui de pouvoir investir dans des projets « coup de cœur ».
Si vous croyez que ça peut fonctionner, vous pouvez soutenir son créateur dès le départ ou presque.
Le rapport à l’investissement est en un sens, beaucoup plus « humain ».
Et en plus, si ça fonctionne, le potentiel de gain peut-être très intéressant.
Vous pouvez percevoir des dividendes, dès que la société pourra redistribuer ses bénéfices à ses actionnaires, ou céder vos parts dès que le prix de l’action aura augmenté, pour percevoir une plus-value.
En revanche, cela comporte évidemment un risque élevé.
Lorsqu’une collecte de fonds est lancée, il n’y a que 2 issues possibles :
- Ou le plafond est atteint (ou dépassé) : le projet est aussitôt lancé, mais vous n’avez aucune certitude quand à sa réussite
- Ou le niveau n’est pas atteint
Il se peut que le projet ne voie jamais le jour. Dans le meilleur des cas, vous récupérez votre investissement et vous avez perdu un peu de temps.
Mais il se peut aussi que le projet soit retardé, ou soit lancé, à une échelle plus petite.
Le résultat espéré ne sera peut-être jamais au rendez-vous et alors vous aurez perdu non seulement du temps, mais aussi de l’argent.
Comme vous le voyez, cela peut être une façon originale et créative de diversifier vos investissements.
Mais comme tout investissement, vous devez bien être conscient du risque que cela comporte et n’investir que de l’argent que vous êtes prêt à bloquer pendant un certain temps ou à perdre, le cas échéant.
Dernière recommandation : si l’investissement participatif vous intéresse, comme pour le choix du courtier, faites toujours très attention à choisir une plateforme régulée par les autorités compétentes.
Pour le savoir, c’est facile. Vous trouverez ce sigle, bien en évidence sur le site (généralement, en page d’accueil) :
Bonjour,
Votre article est intéressant pour ceux qui découvrent le crowdfunding, mais je souhaite apporter des précisions sur le sujet.
En tant qu’entrepreneur et également investisseur minoritaire en private equity (actionnaire d’entreprises privées non cotées en bourse), mon expérience du crowdfunding est en demi-teinte.
Après avoir investi dans plusieurs entreprises, je reste assez réservé. Ce mode de financement étant encore récent, mes investissements n’ont pas encore été débouclés (sortie des minoritaires). Mon bilan n’est donc que partiel, mais j’ai pu quand même constater que la sélection de certains projets laisse à désirer. Certains partent du postulat que la « foule a toujours raison », mais j’ai constaté que c’est surtout un phénomène moutonnier, où la passion l’emporte sur la raison et sur les faits objectifs. Les projets présentés à la foule présentent rarement des comptes sociaux complets; il est donc quasiment impossible de faire une analyse financière complète de l’entreprise qui nous intéresse.
Je connais déjà l’objection : M. et Mme Dupont n’ont, dans 95% des cas, pas de compétences en analyse financière pour faire le job => c’est à la plateforme de crowdfunding de s’en charger et de sélectionner les projets. Soit.
Quel est le business model d’une plateforme de crowdfunding ? Elle se rémunère en général en prélevant un % sur les levées de fonds, puis au moment de la sortie des minoritaires. Il est donc vital pour elles que le flux de projets à présenter aux particuliers soit continu…
Le seul conseil, si je puis me permettre, que je donnerai au lecteurs intéressés par ce mode de financement : appliquez une des règles de base du money management. Répartissez votre investissement sur plusieurs projets et ne vous emballez pas au premier coup de coeur !
Bonjour Jean-Yves,
merci pour ce retour plein de sagesse 😉
Bonjour Sylvain, j’ai quatre comptes pour une répartition des risques. Le principe est de prêter peu à beaucoup d’entreprises pour limiter l’impact d’une défaillance. Le montant minimum est de 10€ ou 20 € selon les plateformes. Les remboursements se font sur le capital et les intêrets ce qui conduit à réinvestir la fraction de capital chaque mois.
Bonjour,
merci de ton retour. Oui, c’est un façon de faire en effet 🙂