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(d’une valeur de 250€)Avis sur la crypto NEO : quel avenir en 2022 ?
Après des montagnes russes, la cryptomonnaie NEO fait un retour sur le devant de la scène. Surnommée « Ethereum Chinois », la blockchain NEO a adopté des similitudes avec cette dernière. Elle a également séduit de grandes institutions chinoises qui favorisent son objectif d’expansion. Aujourd’hui, elle a réussi à se hisser au 59ème rang des capitalisations cryptos. Mais l’influence du gouvernement chinois n’aura-t-il pas impact négatif sur la blockchain NEO et son token ?
Qu’est-ce que la crypto NEO ?
NEO est le token natif du réseau du même nom. Lancée en juin 2014 par les chinois Da Hongfei et Erik Zhangsous le nom de Antshares, le jeton change de nom trois ans plus tard. L’idée initiale était de faciliter l’accès à tout type d’actif, qu’il soit numérique ou physique.
En développant la plateforme open-source, ses créateurs ont souhaité développer une « Smart Economy » (« une économie intelligente » – en français). Pour cela, ils font fonctionner ensembles les actifs numériques, les identités numériques et les smart contracts.
Ainsi, NEO numérise les actifs traditionnels pour les sécuriser sur la blockchain. Il permet la décentralisation des transactions et supprime les intermédiaires traditionnels. Ici le rôle de l’intermédiaire est joué par le contrat intelligent.
L’avantage principal de NEO repose sur l’économie intelligente mais également sur son accessibilité. Le réseau supporte tous les types de langages de programmation. Cela le rend facile d’utilisation. Ainsi, il ouvre la porte à de nombreux développeurs.
En outre, la blockchain NEO affiche des résultats de transactions largement supérieurs à Ethereum. Grâce à la méthode de consensus de Preuve d'enjeu et DBFT (Delegated Byzantine Fault Tolerance), NEO est capable de valider près de 10 000 transactions/seconde quand Ethereum arrive à 15.
Concernant le tokenomics, tout comme l’Ethereum par exemple, le réseau NEO fonctionne avec 2 jetons différents : le NEO et le GAS.
L’offre total de jeton NEO est fixée est 100 millions qui ont été générés au lancement du projet. Aujourd’hui, on estime que 70,5 millions de jetons sont en circulation.
Contrairement à d’autres devises, le NEO a la particularité d’être indivisible, c’est à dire que la plus petite unité sera 1. Son utilisation reste intrinsèque au réseau et n’a pas de réel utilité en dehors du processus de gouvernance.
De leur côté, les tokens GAS sont divisibles et le résultat des transactions effectuées en NEO. Ils ont un rôle plus fonctionnel et permettent le paiement des transactions sur réseau et le financement des DApps.
Ensembles, les deux tokens permettent à la blockchain de fonctionner efficacement.
Il y a quelques jours, le BSN (Blockchain-based Service Network) chinois a annoncé intégrer la blockchain Jiuquan, un projet NFT basé sur NEO. C’est une nouvelle vitrine pour NEO.
Augmentation du cours du NEO, est-ce durable ?
La réaction a été rapidement marquée sur le cours du token NEO.
En effet, en 48h, le jeton a entamé une belle course qui a fait l’a fait progresser de plus de 26 %.
On reste loin de son ATH de janvier 2018 où le token s’était approché des 200 $. Néanmoins, rappelons que le token sort d’une traversée du désert.
En effet, la cryptomonnaie NEO a elle aussi subi la chute du marché des cryptos. Depuis septembre dernier, son prix s’est effondré en perdant près de 76% de sa valeur.
Nul doute que l’annonce du BSN a fait du bien au moral du token.
Outre le BSN, la crypto-monnaie NEO bénéficie de soutient de taille. En effet, le gouvernement chinois a été séduit par cette blockchain tout comme la plateforme de vente chinoise Alibaba.
Ce soutient est tout de même fragile puisque la Chine s’est déclarée ouvertement contre une grande partie de l’écosystèmes des blockchains et des cryptos du marché. Le minage du Bitcoin y est interdit et le pays capitalise tous ses efforts sur le e-Yuan, la devise numérique officielle du pays.
Cette concurrence avec le e-Yuan peut-elle faire de l’ombre au projet NEO ? Sans doute pas. En revanche, l’influence du gouvernement peut jouer grandement dans les décisions prises. Il tente d’instaurer un équilibre fragile entre les cryptos autorisées et celles bannies.
De plus, il s’attaque maintenant aux jetons non fongibles qu’il nomme « certificats numériques » pour parler de ceux qui peuvent être échangés sur son sol.
Pour résumer, l’investissement pur sur le jeton NEO peut être risquer. Le projet est viable mais les soutiens peuvent eux être plus friable. Le token est assez influencé par ses derniers et un retour de notoriété négatif peut lui jouer des tours. En revanche, pour les personnes souhaitant intervenir et jouer un rôle sur la blockchain, il peut être intéressant de se positionner.
