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(d’une valeur de 250€)Actionnaire définition
Un actionnaire – nommé shareholder ou stockholder en anglais – est toute personne, physique ou morale, détenant des parts de capital d’une société.
Ces parts, ou titres de propriété sont des actions. Elles confèrent à son détenteur certaines prérogatives dans la gestion de la société en question.
Les actionnaires sont ainsi les propriétaires de la société. À ce titre, ils ont tout intérêt à ce que l’actif qu’ils détiennent gagne en valeur.
Ils bénéficient en effet non seulement de la montée des cours des actions qu’ils détiennent, mais aussi le plus souvent, des bénéfices générés par la société au travers des dividendes qui leur sont versés.
Inversement, les actionnaires subissent la baisse de valeur de leurs actifs. Dans le pire des cas, à savoir la faillite, les actionnaires peuvent perdre l’intégralité de leurs investissements.
L’actionnariat ne se cantonne pas aux sociétés dont les actions sont échangées publiquement, sur les marchés boursiers ou de gré à gré. Il en effet possible de détenir des parts d’une société non cotée en Bourse. On parle alors de private equity.
L’actionnariat ne se limite pas non plus aux sociétés du secteur privé puisque certaines entreprises publiques ont le statut de société commerciale, de sorte que l’État peut en être l’actionnaire exclusif ou majoritaire.
Sommaire :
- Raison d’être économique de l’actionnaire
- Droits et responsabilité limitée des actionnaires
- Deux types d’actionnaires pour deux types d’actions
- Les actionnaires internes et externes
- L’actionnaire majoritaire et minoritaire
- L’actionnaire activiste
Raison d’être économique de l’actionnaire
L’actionnaire incarne le type même du capitaliste. Il est le détenteur de facteurs de production.
L’actionnaire encourt le risque que les activités se révèlent improductives, que la société fasse faillite, ou que ces résultats soient en deçà des attentes. En effet, la simple différence entre les attentes et les résultats effectifs peuvent considérablement affecter le prix d’un actif.
Si l’actionnaire a acquis ses titres lors du marché primaire, le montant d’achat est directement perçu par la société en question. Après cela, les différents actionnaires s’échangent les titres entre eux, bénéficiant ou non d’une plus-value en fonction des fluctuations boursières. Il s’agit alors du marché dit secondaire.
Quoique la société ne touche aucune des sommes en jeu durant les opérations du marché secondaire (tant qu’elle n’est pas elle-même acheteuse ou vendeuse de ses propres parts), elle a d’ordinaire tout intérêt à ce que le cours de son action monte, entre autres raisons afin de persuader des investisseurs à venir de sa bonne santé financière.
Droits et responsabilité limitée des actionnaires
Les actionnaires détiennent des droits relatifs à leur statut de propriétaires.
Ils peuvent ainsi inspecter les bilans financiers, participer à des assemblées générales et voter pour ou contre les opérations entreprises. Pour exemple : donner son aval à l’engagement de nouveaux directeurs ou managers, à une fusion ou une acquisition.
Ils peuvent de plus poursuivre en justice des managers ou des dirigeants s’ils estiment que ces derniers n’ont pas respecté leurs prérogatives et sont contrevenus aux intérêts de la société.
Une société n’est pas dans l’obligation de verser des dividendes. Cependant, si elle pratique ce versement, les actionnaires sont en droit de toucher des dividendes en proportion des actions qu’ils détiennent. Certaines grandes capitalisations ne versent aucun dividende. Par exemple, à ce jour, en 2020, la société Amazon n’a toujours pas versé le moindre dividende à ces actionnaires. Cela lui permet de réinvestir autant de bénéfices que possible dans ses opérations.
Enfin, en cas de liquidation, les actionnaires ont le droit à une part de la différence éventuelle entre le passif et l’actif de la société. Cette part est raison du nombre d’action, ainsi que de la nature de l’action, ordinaire ou préférentielle.
Les actionnaires ne sont pas juridiquement responsables de l’endettement de la société dont ils détiennent des parts. De la sorte, si une société se trouve surendettée, le juge n’est pas en droit d’exiger des actionnaires un remboursement des dettes de l’entreprise.
Deux types de shareholder pour deux types d’actions
Il importe de distinguer deux genres d’actionnaires, en fonction de la nature des actions qu’ils détiennent. Les uns détiennent des actions ordinaires, les autres des actions préférentielles.
La vaste majorité des actionnaires détient des actions ordinaires, en raison de leurs prix plus faibles et de leur plus grande liquidité.
Au contraire des actionnaires ordinaires, les actionnaires détenant des actions préférentielles n’ont d’ordinaire pas de droit de votes concernant la direction des opérations de l’entreprise. En revanche, ils sont prioritaires dans le versement des dividendes ainsi que le résultat net éventuel d’une liquidation de la société.
Les actionnaires internes et externes
Les actionnaires internes comptent parmi ceux qui travaillent dans la société dont ils détiennent des parts.
Ils peuvent ainsi participer plus activement à la vie de la société. Toutefois, ce faisant, ils contreviennent au principe de diversification.
Certes, ce principe n’est pas absolu. De nombreux entrepreneurs et investisseurs en dénigrent les bienfaits, n’y voyant qu’une couverture contre l’ignorance. Ainsi, ils préconisent de corriger son ignorance plutôt que de s’en couvrir. Cependant nul ne peut se targuer d’être tout à fait exempt d’incertitude, en particulier lorsque l’on est exposé à de nombreux marchés différents. Nous y sommes tous soumis en des degrés divers.
C’est pourquoi une stratégie de couverture pour le salarié consiste précisément à ne pas investir dans la société pour laquelle il travaille.
Il privilégiera plutôt les investissements qui l’exposent à des secteurs aussi indépendants que possible de sa banche salariale. Investissements dont les résultats seront ainsi aussi non corrélés que possible à ses revenus salariés.
À l’inverse, les actionnaires externes, qu’ils soient institutionnels ou individuels, ne prennent aucune part aux activités internes de l’entreprise ni en tant que salariés ni en tant que directeurs.
L’actionnaire majoritaire et minoritaire
Si un unique actionnaire détient plus de la moitié des parts émises par une société, il sera qualifié d’actionnaire majoritaire. À l’inverse, tous les actionnaires détenant moins de la moitié de ces titres en sont par conséquent les actionnaires minoritaires.
En raison des droits de vote que confère la détention d’actions, l’actionnariat majoritaire présente un avantage certain dans la direction des opérations d’une société.
Bien souvent, les fondateurs d’une société souhaitent accéder à de nouveaux fonds sans pour autant perdre le contrôle de leurs entreprises. Ils s’arrangent donc afin de demeurer actionnaires majoritaires de leur société, tout en ouvrant la voie, par l’émission d’actions, à de nouveaux fonds d’investissement.
Le stockholder activiste
L’actionnaire activiste désigne celui qui décide de tenir un rôle actif dans la gestion d’une société, mais sans pour autant en prendre le contrôle direct. Il se distingue donc des nombreux actionnaires se contentant d’une participation passive aux activités entreprises par la société et aux risques afférents.
En raison des larges sommes nécessaires pour obtenir assez de droit de vote et d’influence sur le management d’une société, l’actionnaire activiste est le plus souvent un fonds d’investissement, et non un investisseur isolé. Il existe bien entendu des cas contraires dont le célèbre Carl Icahn est un représentant.
L’influence de l’actionnaire activiste peut porter sur le financement, la direction ou encore la stratégie d’ensemble d’une société. Les motifs de l’actionnaire activiste sont dans la majorité des cas d’ordre monétaire : il s’agit d’accroître la profitabilité des facteurs de production employés.
Cependant le motif peut aussi être d’ordre moral, visant par exemple un infléchissement des politiques d’entreprises dites sociales ou environnementales.