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(d’une valeur de 250€)Action définition (actif financier)
Une action – nommée equity ou stock en anglais – est un actif financier représentant la part d’une société.
Aussi appelé « titre vif », ce type d’actif est un titre de propriété : L’actionnaire possède une partie de ce que vaut la société.
Ainsi, si un actionnaire détient un dixième des titres vifs d’une société, il détient en principe un dixième de la valeur nette des actifs de ladite société.
Sommaire :
- La raison d’être et le marché des actions
- Que l’actionnaire possède-t-il vraiment ?
- Les rendements
- Les deux types d’actions
- Comparatif de l’action et de l’obligation
- Les ordres sur les actions
La raison d’être du stock market
Hormis les titres de sociétés non cotées en bourse qui s’échangent en privé et que l’on nomme justemment private equity, les titres s’échangent le plus souvent sur les places boursières.
Les sociétés émettent ce type d’actif pour financer leurs activités. Les fonds levés de cette manière permettront l’achat de terrain, d’usine, d’outillage, de main d’oeuvre et d’idées.
Cette émission initiale se réalise lors de l’introduction en bourse – IPO en anglais, pour Initial Public Offering – et constitue le marché dit primaire, car les investisseurs achètent les titres issues directement de l’entreprise.
Par la suite, le plus gros des transactions s’effectue sur le marché dit secondaire, car les opérations se réalisent entre investisseurs, et non plus auprès de la société émettrice.
En théorie, une action est semblable à un emprunt dont la maturité serait infinie, c’est-à-dire que la société ne remboursera jamais la somme empruntée.
En pratique, une société peut verser à ses actionnaires une part de ses profits : ce sont ses dividendes. Ce versement a pour fonction essentielle d’attirer de nouveaux investisseurs.
Bien que les actionnaires aient un droit égal sur les profits d’une entreprise, celle-ci n’est aucunement dans l’obligation d’en verser. Ainsi, près de 40 % des sociétés américaines ne versent pas de dividendes à leurs actionnaires. À ce jour par exemple, en avril 2020, c’est encore le cas d’Amazon (AMZN).
À l’origine, ce sont des documents physiques qui attestaient de la propriété d’une part de société. Et le premier fut émis par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales en 1602. De nos jours, tout est intégralement numérisé et stocké par des institutions de dépôts, chargées d’enregistrer leurs propriétaires respectifs.
Pour échanger des titres en Bourse, les investisseurs particuliers doivent avoir recours à un courtier (broker). Techniquement et afin de faciliter les transactions, le courtier est enregistré auprès de l’institution de dépôt comme le propriétaire de l’actif. Bien entendu, les comptes internes du courtier indiqueront que vous en êtes le propriétaire légitime.
Que l’actionnaire possède-t-il vraiment ?
Il est important de saisir que l’actionnaire ne possède pas la société en elle-même, il ne possède que les parts émises par cette société. L’actionnaire ne peut donc pas aller saisir un facteur de production pour le rapporter chez lui…
En qualité de personne morale, la société possède ses propres actifs, de même qu’elle est sujette à des droits et soumise à des obligations légales.
Cette notion est cruciale, car elle fonde la limitation des responsabilités tant des entreprises que de leurs actionnaires. En cas de faillite notamment, le juge pourra ordonner la saisie des actifs de l’entreprise, mais aucunement les actifs des actionnaires.
Inversement, si un actionnaire est personnellement en faillite, la justice ne saurait exiger que l’entreprise dont il détient des parts vende ses actifs pour l’aider financièrement.
Le rendement d’une action
Parmi toutes les classes d’actifs traditionnelles (obligations, devises, biens immobiliers et matières premières) les titres vifs offrent historiquement le meilleur rendement.
Si l’on prend pour exemple le marché américain, représenté depuis 1957 par l’indice du S&P 500 constitué par les 500 plus grandes capitalisations américaines, le taux historique brut s’élève à presque 10 % par an ; ajusté à l’inflation, il se situe à environ 8 %.
Cependant, ce rendement moyen est marqué par une plus forte volatilité à court terme que pour les autres classes d’actifs traditionnelles. Le rendement annuel du S&P 500 était ainsi de 28,88 % en 2019 mais de -38,49 % durant l’année 2008 qui vit sévir la crise des sub-primes.
Les deux types de stock
Il existe d’un côté les actions ordinaires. Celle-ci confèrent à leurs détenteurs une part des dividendes lorsque la société en verse ainsi qu’un droit de vote lors des réunions actionnariales. Il existe aussi des actions préférentielles offrant à leurs détenteurs une priorité sur les actifs et les bénéfices de l’entreprise.
Ainsi, si dividendes il y a, le détenteur de l’action préférentielle aura la priorité sur le détenteur de l’action ordinaire. De plus, en cas de faillite de l’entreprise, la somme d’argent récolté par la liquidation des actifs de l’entreprise sera elle aussi versée en priorité aux détenteurs d’actions préférentielles.
Notons cependant que ce type d’actif n’octroient pas de droit de vote à son propriétaire lors des assemblées actionnariales.
Comparatif de l’action et de l’obligation
L’émission d’action ou d’obligation sont deux moyens fondamentalement différents pour une société de lever des fonds, bien que l’on puisse techniquement concevoir l’action comme un prêt à maturité infini, c’est-à-dire dont le montant ne sera jamais remboursé en tant que tel.
À l’inverse, les détenteurs d’obligations sont les créanciers d’une entreprise. Ils sont par conséquent en droit d’être remboursés du principal prêté ainsi que des intérêts. En cas de faillite, les créanciers sont prioritaires vis-à-vis des actionnaires pour le partage de la liquidation des actifs de l’entreprise. Cela implique que, toute chose égale par ailleurs, l’action est un actif intrinsèquement plus risqué que l’obligation.
Les ordres sur action
Comme la plupart des actifs financiers, les stocks s’achètent et se vendent par lot. Pour obtenir le meilleur prix et être satisfait le plus rapidement possible, il est d’ordinaire conseillé d’acheter ce type d’actif en lot de 100 ou l’un de ses multiples.
L’achat ou la vente d’une action peut se réaliser au marché, c’est-à-dire pour l’achat au prix du meilleur vendeur, celui qui nous propose au prix le plus bas ; et pour la vente au prix du meilleur acheteur, celui qui nous en offre le prix le plus élevé.
Il est en outre possible d’entrer sur le marché en achetant des titres à un prix-limite ; vos ordres seront alors exécutés dès que le cours du titre en question atteindra le niveau de prix fixé par vos soins. Inversement, vous pouvez vendre vos titres grâce à des ordres-stop : votre position sera clôturée dès que le prix aura là encore atteint un certain niveau que vous aurez préalablement défini.