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(d’une valeur de 250€)Acheter l'action TESLA sous les 1 500$ : Aubaine ou danger ?
Tesla intrigue les investisseurs boursiers et les partisans du véhicule électrique.
Mais depuis la fin de l’année dernière, le fabricant de véhicule haut de gamme connaît une croissance boursière digne des big techs les plus solides de la cote américaine.
EnBourse revient sur le parcours de la pépite américaine, qui a délogé Toyota de son rang de premier constructeur mondial le 1er juillet dernier en terme de capitalisation boursière automobile.
Risque ou opportunité ?
Focus sur une valeur plébiscitée, mais dont la valorisation pose question…
Une capitalisation record
Le titre n’en finit plus de grimper.
Son prix a été multiplié par 4 depuis le début de l’année, malgré la persistance des difficultés liées à la crise du Covid 19.
L’action Tesla a même touché un sommet historique le 13 juillet dernier à 1793 $ portant sa capitalisation boursière à plus de 330 milliards de $, contre 75 milliards fin 2019.
Le groupe californien en a profité pour intégrer le top 15 des plus grandes capitalisations boursières de Wall Street en dépassant même Procter & Gamble.
Ainsi, la société vaut aujourd’hui plus que Ford, General Motors et Fiat Chrysler réunis, alors que le fondateur et PDG Elon Musk rentre dans le cercle très fermé des plus grosses fortunes mondiales, valorisée à plus de 42 milliards de $.
Un Q2 2020 prometteur
La valorisation du constructeur automobile est consécutive à l’enthousiasme des investisseurs : la société montre enfin des signes de rentabilité et de compétitivité, après avoir suscité beaucoup d’espoirs mais aussi de déceptions ces dernières années.
Et Tesla a surpris le marché à l’occasion des résultats du Q2 2020.
L’entreprise est bénéficiaire malgré la fermeture de son usine californienne pendant la période du confinement.
Dépassant les attentes, le groupe s’estime en mesure de dépasser les 500.000 livraisons cette année, malgré l’impact du coronavirus et les perturbations dans la production.
L’entrée au S&P en ligne de mire
Selon certaines rumeurs, le fabricant de véhicules électriques haut de gamme pourrait être prochainement intégré au S&P 500, indice élargi qui représente plus de 85% de la capitalisation boursière de Wall Street.
A l’occasion du Q2, l’entreprise est donc parvenue à dégager des bénéfices pour un quatrième trimestre consécutif, condition sine qua non pour prétendre faire son entrée au sein du prestigieux indice.
Alors qu’il semblerait que les avantages potentiels dans la conduite automatisée ou l’opportunité de stockage d’énergie sur lesquels travaillent le groupe, ne soient pas encore compris dans le cours de l’action ; l’intégration de tesla au sein du S&P obligerait les fonds indiciels à acheter beaucoup de titres afin de continuer à refléter la performance de l’indice sous-jacent.
Cela pourrait entraîner une continuation de la hausse déjà exponentielle depuis mars dernier.
Un titre qui se joue de la « vente à découvert »
S’il devient difficile de justifier l’envolée du titre Tesla d’un point de vue fondamental : +240% depuis le 1er janvier, +450% sur un an ; la question est de savoir si celle-ci va s’enrayer.
Et le fait que le titre Tesla soit parmi les plus « shortés » de la cote new-yorkaise en est probablement l’une des raisons.
L’impressionnant rallye du titre Tesla va de pair avec « la saignée » des vendeurs à découvert.
Selon une étude publiée par le cabinet S3 Partners mi-juillet dernier, ces investisseurs – qui misent sur une chute du titre – ont déjà perdu 18 milliards de $ en 2020, dont 3,7 en juin et 4,1 depuis le début du mois de juillet.
La liquidation forcée des positions courtes se produit lorsqu’une anticipation à la baisse prévue par les analystes ne se concrétise pas.
Les vendeurs à découvert sont alors contraints de clôturer leurs positions, alimentant ainsi la hausse d’un titre qu’ils pensaient voir dévisser.
Bulle ou pas bulle ?
Tesla est une entreprise qui ne gagne pas d’argent, structurellement.
L’entreprise dispose de la faveur des investisseurs, qui ont laissé de côté les constructeurs traditionnels.
En effet, les actions des constructeurs automobiles « classiques » ont affiché une forte fébrilité depuis le début de la crise, empêtrés dans une crise profonde de ventes de voitures et de fermetures d’usines.
General Motors affiche ainsi une baisse de sa valorisation depuis le 1er janvier de plus de 30% (~26$ par action).
Autre illustration, la valorisation de Tesla est le double de celle de Volkswagen, alors que l’américain a vendu 365.000 véhicules en 2019 contre 10 millions pour le constructeur allemand…
Cherchez l’erreur…
Mais des analystes commencent à mettre en garde les investisseurs sur la valorisation excessive du groupe fondé par Elon Musk.
La valorisation élevée de la société provient d’ « investisseurs orientés vers la technologie » qui considèrent l’évaluation de Tesla comme raisonnable et dans la lignée des fortes croissances de valeurs technologiques à forte capitalisation comme les GAFAM.
Mais le fabricant de véhicules électriques est confronté à une multitude de risques associés à la gestion d’une entreprise automobile, que le marché semble ignorer :
- lourds investissements
- importants remboursements de dettes
- vente de crédits carbone zéro-émission permettant de dégager des bénéfices sur le seul Q2
- difficultés de production et de livraison de ses modèles, notamment en Europe et en Chine
Et la concurrence des constructeurs historiques n’est pas nulle, alors que le marché de l’automobile électrique est aujourd’hui en forte croissance.
Tesla a prévu de livrer cette année 500.000 véhicules, contre 10,5 millions pour Toyota !
Du point de vue de l’investisseur
Ainsi, les investisseurs montrent clairement une préférence pour le titre Tesla, dont le cours de bourse monte contre les aléas du marché, à un moment où la concurrence souffre beaucoup depuis un certain temps.
Investir dans Tesla peut donc être une bonne opportunité à long terme, sachant que le titre reflue actuellement sous les 1500$.
Toutefois, le prix pourrait s’essouffler, avec le retour de l’aversion au risque et de la volatilité des marchés.
Ce qui doit pousser les acheteurs à la prudence.
Tesla va faire un SPLIT de 5 le 28 août
Hello Xavier. Split par 4 pour Apple, Split par 5 pour Tesla… L’opération va diviser d’autant les prix de revient. Et Tesla devrait prendre soin des ses actionnaires : « les détenteurs d’actions inscrits le 21 août recevraient quatre actions supplémentaires après la clôture de la bourse le 28 août, la négociation des actions sur une base ajustée au fractionnement commençant le 31 août. »