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(d’une valeur de 250€)5 actions pour le moyen terme à mettre dans votre PEA
Aujourd’hui, les grandes entreprises doivent s’adapter à un monde où les industries évoluent rapidement. Les positions dominantes sont plus difficiles à conserver et la diversification est impérative.
Toutefois, la place parisienne peut vous proposer plusieurs entreprises très bien implantées dans le secteur et proposant une croissance solide.
Les résidents fiscaux français peuvent utiliser le support du PEA pour investir sur ces actions en optimisant leur fiscalité.
Stradoji revient sur ce support et vous propose 5 actions moyen terme compatibles.
Le PEA : un support pour optimiser sa fiscalité
Le PEA est un compte spécial de titres associé à un compte courant espèces, qui permet aux personnes physiques domiciliées fiscalement en France d’investir dans des conditions fiscales favorables, notamment dans les titres de sociétés ayant leur siège social en France.
Bien que la durée de vie normale d’un PEA soit de huit ans, les avantages fiscaux se concrétisent à la fin de la cinquième année du plan. L’investissement maximum en numéraire est de 150 000 euros par plan (un couple peut en souscrire deux).
Les titres que vous pouvez acquérir au sein d’un PEA sont principalement des actions de sociétés françaises ou européennes (sous conditions) mais aussi certains ETF et OPCVM.
Le Forex, les CFD, les futures et options ainsi que tous les types de produits dérivés et structurés ne sont pas autorisés au sein d’un PEA.
Ceci peut compliquer les stratégies de couverture du portefeuille et vous obliger à ouvrir un compte de trading classique afin de pouvoir utiliser des produits dérivés.
Il existe aussi le PEA-PME depuis 2014 qui permet d’investir dans des sociétés respectant certains critères de taille et de chiffre d’affaires.
Son fonctionnement est similaire au PEA classique et son plafond est de 225 000 €. Ceci est également le plafond commun, car la somme totale versée sur ces 2 plans ne peut dépasser 225 000 € avec possibilité de répartition à votre convenance entre le PEA et le PEA-PME.
Toutefois, même en cas de cumul, le plafond du PEA classique ne doit pas dépasser 150 000 €.
Si des actions sont détenues dans le cadre d’un PEA, les dividendes en cash ne peuvent être versés que sur le compte courant espèces lié au plan.
A condition qu’aucun retrait n’ait été effectué avant la fin de la cinquième année, les plus-values et les dividendes sont définitivement exonérés d’impôts (autres que les cotisations sociales, qui sont calculées chaque année sur les plus-values réalisées mais versées à la clôture du plan).
La loi Pacte a récemment apporté des changements favorables aux détenteurs.
En effet, un retrait effectué après la 5ème année d’ouverture du plan n’entraîne plus sa fermeture automatique et laisse maintenant la possibilité de réaliser de nouveaux versements.
Cette loi apporte une souplesse très appréciable, surtout au niveau des retraits.
5 actions moyen terme à acheter depuis votre PEA
Les nouvelles technologies bouleversent des noms et des modèles économiques établis de longue date.
Là où les entreprises pouvaient autrefois dominer leur créneau, elles doivent désormais innover constamment pour conserver leur position de leader.
Voici 5 entreprises qui innovent pour préserver leur position et poursuivre leur croissance régulière :
- LVMH :
La demande de produits de luxe haut de gamme alimente le groupe.
LVMH est une multinationale française de produits de luxe, spécialisée dans les parfums, les cosmétiques, la maroquinerie, les montres de luxe, les bijoux, les vins et spiritueux.
LVMH est la plus grande société de luxe au monde avec un portefeuille étendu de marques renommées, dont Louis Vuitton, Christian Dior, Loewe, Dom Perignon et Tag Heuer.
L’action de LVMH a connu une hausse très forte et régulière ces dernières années, notamment grâce à la demande croissante pour ses produits de luxe, tant dans les pays développés que dans les pays émergents.
Autre point positif, l’entreprise est basée à Paris.
Elle se trouve ainsi à l’abri de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, et à l’abri des droits de douane et du boycott des produits américains par le gouvernement chinois.
De plus, la marge brute de LVMH a augmenté et le bénéfice d’exploitation continue de grimper en flèche.
Riche en liquidités, LVMH continue de récompenser chaque année ses actionnaires.
– Sanofi : Le laboratoire a réorganisé sa stratégie de recherche avec trois changements d’approche majeurs.
Premièrement, le principal domaine de recherche est passé des petites molécules aux produits biologiques.
Deuxièmement, les nouveaux traitements ciblent plusieurs affections plutôt que des maladies individuelles, ce qui crée davantage de débouchés commerciaux et réduit les incertitudes liées au développement.
Enfin, l’entreprise s’éloigne de plus en plus de l’octroi de licences pour la vente de médicaments pour se tourner vers la propriété de la technologie sous-jacente.
Parallèlement à ces développements, Sanofi contrecarre la pression sur les prix des produits établis, qui ne sont pas protégés par un brevet, en vendant sur les marchés émergents, où la croissance en volume a été excellente.
- Euronext :
L’opérateur de bourse européen cherche à diversifier ses revenus en s’éloignant des commissions de transaction perçues sur les échanges d’actions.
Pour ce faire, Euronext met l’accent sur l’innovation et les nouveaux marchés.
La société a développé la plateforme de négociation mondiale la plus rapide, Optiq.
Elle attire les volumes des négociateurs à haute fréquence et, plus important encore, Euronext peut concéder une licence pour l’utilisation de cette technologie sur d’autres bourses.
Cela permet de générer des flux de trésorerie récurrents, ce qui protège l’entreprise contre les ralentissements cycliques.
Euronext cherche également à créer des bourses publiques pour d’autres catégories d’actifs, notamment les fonds à revenu fixe, les fonds négociés en bourse et les ETF où il existe un besoin non satisfait (contrainte de liquidité).
Ces facteurs offrent à Euronext des possibilités d’investissement, de croissance et de diversification très attrayantes à long terme.
- Publicis :
La perturbation de la publicité mondiale s’est accélérée en raison de l’essor des canaux publicitaires numériques, tels que Facebook, et de la pression constante exercée sur les entreprises de biens de consommation pour qu’elles améliorent leurs marges.
Toutefois, Publicis a été en avance sur le secteur pour s’adapter à ces changements en simplifiant sa structure interne pour adopter une approche centralisée basée sur les solutions.
La société fournit également une plateforme numérique grâce à l’acquisition de Sapient et sert de consultant stratégique pour les clients qui cherchent à améliorer l’efficacité de leurs dépenses publicitaires.
Par exemple, Publicis a cité les économies spectaculaires réalisées par Expedia, qui est passée d’une campagne télévisée coûteuse à une campagne numérique plus efficace à la moitié du coût.
L’entreprise fonctionne avec un faible endettement et des flux de trésorerie disponibles élevés, ce qui lui permet d’investir tout au long du cycle de baisse et de prendre des parts alors que d’autres s’adaptent plus lentement.
- Essilor-Luxottica :
C’est le leader mondial dans la production de verres et dans le développement de la technologie sous-jacente.
Grâce à Luxottica, le groupe est maintenant présent sur le secteur des grandes marques de montures (Ray-Ban).
En outre, des négociations sont en cours pour procéder à un nouveau rachat afin d’élargir leur réseau physique.
Essilor est de plus en plus proche des opticiens, s’associant pour leur fournir des services de formation et de marketing autour de l’excellence technique de leur produit.
Cela contraste avec Luxottica, le fabricant des lunettes de soleil Oakley et Ray Ban, qui contrôle les processus commerciaux verticaux, de l’achat des matériaux et de la fabrication au marketing et aux ventes.
Une équipe de gestion expérimentée a été chargée de trouver les synergies entre ces modèles commerciaux et de réaliser des économies.
La culture d’actionnariat d’Essilor – 54% des employés détiennent des actions – doit être « vendue » à Luxottica mais est très encourageante du point de vue de la gouvernance.
La fusion offre de grandes possibilités, surtout en Chine, où les ventes en ligne se développent rapidement et où le choix des verres des consommateurs est moins différencié par la technologie et plus par la marque.
PEA et actions de croissance, un bon choix ?
Nous savions déjà que ces entreprises avaient d’excellentes positions concurrentielles, des atouts économiques et une capacité à générer un flux de trésorerie libre très importante.
Ces 5 sociétés, parmi d’autres, représentent tout à fait le type de positionnement qu’il faut privilégier lorsque vous choisissez des entreprises à inclure au sein d’un PEA, pour le moyen-long terme.
Il est intéressant d’observer l’adoption culturelle des nouvelles technologies et de considérer le changement comme une influence positive.
Les équipes de direction semblent comprendre que les positions fortes qu’elles détiennent ne seront maintenues que grâce à une planification minutieuse et en tirant profit des changements inévitables.
trés pertinent et plein de bon sens Merci
Ravie que ça vous plaise, merci à vous Georges 😉
Merci pour ce focus.
Merci Frederic, avec plaisir !